Dans la nuit du dimanche 5 novembre, le camp de réfugiés palestinien d'El Maghazi, auquel nous sommes jumelés depuis de nombreuses années, a connu un terrible bombardement meurtrier. Depuis, et surtout après la fin de la trêve, les seules informations que nous avons pu recueillir nous alertent sur des bombardements quotidiens du camp, avec un nombre invérifiable de victimes…
Les élus de la commune expriment toute leur compassion et leur entière solidarité envers les civils qui subissent ces crimes de guerre. Nous sommes de tout cœur aux côtés des familles endeuillées.
Nous avons décidé d’apposer le ruban noir du deuil sur l’ensemble des panneaux d’entrée de ville qui affichent notre jumelage.
Si rien n’a pu justifier les crimes terroristes commis le 7 octobre dernier, que nous condamnons fermement, le droit à la légitime défense n’est pas un droit à une vengeance aveugle sur fond de conquête territoriale. Les crimes de quelques-uns ne peuvent rendre coupable tout un peuple.
Le cessez-le-feu immédiat et définitif est la seule issue vers la reprise de pourparlers pour la paix.
